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AMAIA MOLINET
THE SPRING I LOST / THE LACK OF TOUCH
Le présent projet découle de différents exercices visuels et formels entre des stimuli désirés pendant la période d'enfermement en 2020. Il se compose principalement de différentes séries photographiques reflétant une lecture personnelle, pas trop évidente, de l'impact de la pandémie sur moi. Cette première partie, de caractère plus visuel, sera exposée durant la première quinzaine de septembre à Cluj-Napoca. Tandis que la seconde partie se présente comme une extension d'un caractère plus verbal, en prêtant attention à la fois à la plasticité et à la phonétique du mot, ainsi qu'en expérimentant des significations et des étymologies. Ces deux parties apparemment différentes sont étroitement liées car elles constituent des éléments permettant d'interpréter l'impact personnel de plus d'un an de pandémie.
Je développe mon travail artistique à partir de la photographie, en l'assumant comme un champ élargi. Plus précisément, mon intérêt principal vient de la pratique photographique au problème de la territorialité comme signe d'identité. Je relie des notions telles que la frontière, la mémoire, l'architecture ou le territoire, à partir d'un sentiment complexe et personnel du paysage en tant que construction culturelle, politique ou même sociale. Dans certains de mes projets de nature purement photographique, je cherche la possibilité de poser des images à partir d'une approche phénoménologique et d'une certaine intention critique, de sorte qu'à travers sa composante esthétique permettent d'intuitionner un sens implicite du politique dans sa construction. Cependant, au-delà de cette composante esthétique ou même technique, je ressens la pratique artistique actuelle comme une sorte d'expérience vitale et de pensée. Je comprends ma pratique comme une investigation autour du contexte comme cadre d'influence identitaire, en utilisant le symbolique ou le connotatif comme un outil que l'art doit connaître, à partir de l'affectif et du perceptif. Je ressens le besoin de réaliser des actions performatives documentées par la photographie et la vidéo, qui me permettent de me lier au contexte, en résolvant le conflit qu'implique le fait de travailler dans un territoire marqué et balisé. Enfin, je suis également attentive aux moyens dont je dispose dans mon travail, dans le processus de reconstruction sensible de l'expérience vécue sur le terrain, afin de la reterritorialiser dans différents supports physiques.
Photos: Roland Vaczi
Galerie
PARTICIPANTS DE LA COMMUNAUTÉ
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