2024
C’est dommage que le béton ne brûle pas
"C’est dommage que le béton ne brûle pas" est la traduction de la phrase Schade, dass Beton nicht brennt, utilisée par des ouvriers et des squatteurs en Allemagne dans les années 1970 contre la construction massive en béton armé. Le béton est le matériau « miraculeux » qui a transformé les territoires dans l’après-guerre, avec de multiples implications dans l’économie, le tourisme et le progrès. Ce projet vise à explorer et discuter des ruines, des cicatrices, des vestiges et des relations humaines avec le béton à Palma de Majorque et à Irún.
Raquel Meyers est une artiste multidisciplinaire et chercheuse indépendante qui travaille avec l’obsolescence comme moyen de résistance, en utilisant l’écriture, la photographie, l’animation, le télétexte, le Commodore 64, le fax, la machine à écrire ou la broderie comme outils. Depuis 2004, son travail a été exposé dans des centres d’art, galeries et festivals comme Ars Electronica, Transmediale, Xpo Gallery, La Casa Encendida, FILE – Electronic Language International Festival, Liste Art Fair Basel, Getxophoto, BMoCA, Cáceres Abierto, Media Archeology Lab MAL, P21 Seoul, La Gaîté Lyrique, LABoral, iMAL, Piksel, Shibuya Pixel Art, MFRU, HeK, ETOPIA, Eufònic Urbà…