
CENTRO CULTURAL SAN MARTÍN
Au cours de ses plus de 50 ans d'histoire, El Cultural San Martín s'est imposé comme une institution innovante, large, diverse et inclusive. Doté d'une forte mystique pluraliste et multiculturelle, il bénéficie du soutien du ministère de la culture dans toutes ses activités, afin d'atteindre des contenus d'excellence.
C'est un espace où s'épanouissent les expériences les plus hétérogènes dans les domaines du théâtre, de la danse, de la musique, du cinéma, de la littérature et de la culture numérique. Par ailleurs, le centre culturel San Martín a accueilli le centre informatique lors du retour à la démocratie et a été le siège du Conadep.
Le centre culturel San Martín est un lieu où la pensée et les idées peuvent se rencontrer, car il est essentiel de les valoriser et d'en débattre afin de réfléchir à ce que la culture peut nous apporter pour améliorer notre qualité de vie, renforcer le respect, les émotions et l'esprit critique.
PROJETS DANS LESQUELS JE PARTICIPE
AMAIA MOLINET
FUTURE FOSSILS
Kretazeo barraskiloak gure hirietan dauden hainbat eraikin eta monumentuetan ezkutatzen dira, dinosauro garaiko gastropodo maskorrez betetako arroka sedimentarioekin orain dela 100 milioi urte inguru eratuta. Gure planetaren etorkizunarekiko kezka sakonetik -beraun uzten dugun aztarna aintzat hartuz- jakin-min handia garatzen dut eta etorkizunean fosilen eraketaren inguruan gogetatzen dut konnotazioez zein iradokizunez baliatuta. Horretarako, hainbat izaki bizidunen dokumentazio intuitiboa eta pertsonala burutzen ari naiz, adibidez, intsektuek eta barraskiloek etorkizunean zer nolako fosil itxura har lezaketen begitantzen dut. Fosilak (aipatu izaki bizidunen argazki eta bideo irudiak) eta artifizialki manipulatutako materialak (jatorri naturala duten beste materialekin erkatuta) uztartuko dituen lana aurreikusten dut.
Amaia Molinetek (Lodosa, Nafarroa, 1988) Arte Garaikideko, Teknologikoko eta Performatiboko masterra eta Arte Ederretako lizentzia egin ditu EHUn. Lurraldea nortasunean eragiteko esparrutzat aztertzen du bere arte-jardueran. Bilbon bizi eta lan egiten du. Bere arte jardunak hainbat aintzatespen jaso du, hala nola INJUVE 2017, Nafarroako Gobernuko 2016ko Arte Plastikoen eta Ikusizkoen diru-laguntza, eta BilbaoArteren 2015-16ko ekoizpen- eta egonaldi-beka. Egonaldiak egin ditu, halaber, Artifaritin (Mendebaldeko Sahara, 2015), SÍM Housen (Reykjavík, 2016) eta Nau Struchen (Sabadell, 2017). Bere lana ikusgai egon da Nafarroako Arte Garaikideko Huarte Zentroan, Rekalde Aretoan (Bilbo), San Telmo Museoan (Donostia), Oihaneder Kultur Zentroan (Gasteizen), Fabra i Coats Centre d’Art Contemporanin (Bartzelona), Cantieri Culutrali alla Zisan (Palermo) eta Casa Matein (Cluj-Napoca, Errumania), besteak beste.
Amaia Molineten “Future Fossils” proiektua honako hauek osatutako epaimahaiak hautatu du: Gaspar Acebo artista eta irakaslea; Residencias R.A.R.O. elkarteko Almudena Blanco eta Lina Ángel proiektu-zuzendariak; Laura Díez ANTespacioko sortzailekide eta kultura kudeatzaile eta proiektu-komisarioa; eta Bitamine Faktoria lantaldea.
amaiamolinet.com
IZARO IEREGI
TIME FOR LOVE
Time For Love comprend plus d'une année de recherche. Au cours de l'été 2015, Izaro Ieregi a effectué plusieurs visites au centre de documentation de la Fondation des Bénédictins à Lazkao et a obtenu une vaste collection d'autocollants provenant de différents mouvements sociaux du Pays basque. Ce matériel a servi de prétexte pour commencer à travailler sur la décontextualisation des images représentées, en se concentrant sur les images à caractère performatif, celles qui, d'une certaine manière, impliquent l'action, le corps et la violence.
Ce projet traite de la subjectivité dans les groupes sociaux, de la manière dont elle se crée et se maintient, afin de remettre en question la représentation et la perception des images. Pour cette raison, l'artiste considère qu'il est important de sortir de son propre contexte afin de voir la réalité représentée sous forme de signes, c'est-à-dire de revenir au degré zéro. Pour ce faire, elle a mis en place une méthodologie d'exercices basée sur une partition écrite à partir d'une sélection de ces images. À travers ces exercices, connus sous le nom de "Grado Cero", l'objectif est de mettre en lumière tous ces mécanismes idéologiques d'une communauté qui vit également des moments historiques. Les premiers exercices ont eu lieu à Bilbao, puis à Xiamen (Chine) et maintenant à Buenos Aires. Les exercices consistent essentiellement en la réalisation de différentes sessions de vidéo et de photographie auxquelles participe un groupe d'interprètes. L'archive, la partition, les corps/figures et le document qui en découle sont les éléments qui structurent ces actions.
Pour l'artiste, il s'agit d'une question d'avenir, d'une responsabilité envers demain, qui nous invite à la fois à penser l'histoire et à réécrire une histoire décentralisée d'un point de vue esthétique, à partir d'un travail sur les archives des mouvements sociaux.
Izaro Ieregi (Algorta, 1987)
La recherche d'Izaro Ieregi vise à retracer la mémoire historique à travers différentes manifestations culturelles, en se concentrant sur un contexte social, politique et culturel en constante évolution et profondément conflictuel, dans une perspective pluridisciplinaire. L'artiste se concentre sur son environnement immédiat, fusionnant ses propres expériences personnelles avec celles d'une communauté qui possède un puissant imaginaire sociopolitique. Elle se tourne vers le passé pour activer l'avenir, à travers les multiples visages et facettes de la reconstitution.
Dans le travail d'Izaro Ieregi, la sculpture, la vidéo et différentes manifestations culturelles se croisent. Diplômée de la faculté des beaux-arts de l'UPV-EHU (2010), elle a réalisé sa première exposition personnelle à l'espace CEAC de Xiamen, en Chine (2017). Elle travaille actuellement sur sa prochaine exposition à la Casa Torre de Ariz (Basauri). Elle a également présenté son travail dans les espaces suivants : Musée Guggenheim Bilbao (2017), NY Space à Manchester (2016), Getxoarte (2016), Bilbao Arte Fundazioa (2016) et à l'Université Complutense de Madrid (2015). Elle est membre fondateur de l'espace OKELA basé à Bilbao (http://www.okela.org/es).